Questions Fréquentes

1/ Quelle est la différence entre un ostéopathe et un kinésithérapeute ?

Si l’ostéopathe va traiter le corps entier en essayant de trouver l’origine de votre douleur, de son côté le kinésithérapeute va utiliser des techniques de rééducation pour corriger les articulations des muscles, suite à une pathologie ou un accident. Les compétences de ces deux métiers sont complémentaires.


2/ Une séance d’ostéopathie est-elle remboursée par la Sécurité Sociale ?

Si vous consultez un ostéopathe, le prix de la consultation sera entièrement à votre charge, car l’Assurance maladie ne prend pas en charge cette pratique thérapeutique. L’ostéopathie est une profession légalisée qui est cependant aujourd’hui considérée comme une médecine non conventionnelle, tout comme la sophrologie.

N’hésitez pas à consulter le site du SFDO ou celui du Registre des Ostéopathes de France afin de connaître la liste des complémentaires santé (mutuelles) qui prennent en charge des séances d’ostéopathie.


3/ Faut-il avoir une prescription médicale pour consulter un ostéopathe ?

Non, cela n’est pas nécessaire. L’ostéopathe connaît les limites de son art et est à même de poser un diagnostic d’exclusion, c’est-à-dire d’orienter les patients qui ne rentrent pas dans son champ de compétences vers un médecin généraliste ou spécialiste.


4/ Existe-t-il des contre-indications à l’ostéopathie ?

En effet, cela est possible. Au cours de la consultation, et après l’anamnèse, le praticien examine l’intégralité du corps afin d’en identifier les dysfonctionnements et trouver leur source. L’ostéopathe vérifie ainsi que le patient ne présente pas de contre-indications aux soins ostéopathiques.

Dès lors que l’ostéopathe identifie le signe d’une pathologie sous-jacente potentielle, il doit interrompre la prise en charge et orienter son patient vers un médecin pour réaliser un bilan médical complet.


5/ Comment se déroule une consultation ? 

L’ostéopathe procède selon un protocole précis :

  1. Il mène un interrogatoire précis sur les antécédents de santé du patient et l’origine de la douleur et il oriente les tests : c’est l’anamnèse.
  2. Série de tests adaptés au protocole de traitement choisi. A ce stade, il peut choisir de renoncer à une prise en charge ostéopathique qui serait injustifiée et réorienter le patient vers un autre professionnel de santé.
  3. Observation de la posture
  4. Palpation fine afin de trouver des tensions ou/et des déséquilibres à l’origine de la douleur.
  5. Manipulations à visée thérapeutique : il utilise différentes techniques structurelles, fasciales, viscérales et crâniennes.
  6. En fin de consultation, l’ostéopathe peut être amené à fournir certains conseils d’hygiène de vie professionnelle et/ou personnelle afin d’améliorer l’état général du patient.

A noter que l’ostéopathe, en toutes circonstances, fait preuve de discrétion et respecte votre intimité. Il est soumis à cet égard à une charte de déontologie, une série de lois régissant le secret professionnel (serment ostéopathique). Il ne prescrit ni médicaments, ni produits sanitaires.